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Le statut de consultant freelance sans tabou ! ⚡️



👉 Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Julie : "Je m’appelle Julie, j’ai un peu plus de 15 ans d’expérience. Je suis freelance depuis presque 2 ans. De base, je n’ai pas un parcours dans la data ou dans l’informatique. J’ai fait une formation de chimiste, puis ensuite j’ai bifurqué . Au fur et à mesure, j’ai évolué vers des sujets de Product Owner et plus particulièrement dans le secteur de la DATA."






Romain D : "Je m'appelle Romain, je suis consultant Data scientist depuis plus de 6 ans ! Et j'ai rejoint Techplaces depuis 1 an et demi."











Romain S : "Je m'appelle Romain, je suis consultant développeur web. J'ai directement commencé ma carrière en tant que freelance, il y a 8 ans maintenant !"








👉 Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir freelance ?


Romain D : "La perspective de pouvoir organiser mon temps comme je le voulais, de pouvoir décider de travailler à tel ou tel moment. Puis en parallèle, j'aime bien la possibilité de travailler pour plusieurs clients en même temps, même si je ne l'expérimente pas beaucoup actuellement."


Romain S : "Faire des formations en tant que formateur pendant que j'étais en mission. Être libre d'un point de vue géographique et pouvoir aller un peu partout. Pour faire plusieurs choses à la fois, jamais rester dans le même domaine, la même industrie, pouvoir aussi bien travailler dans la santé que dans la finance et pourquoi pas l'année prochaine travailler dans les jeux vidéo. Enfin, pour élargir mes horizons."


Julie : "Suite à la première entreprise que j’ai montée, je voulais garder un pied dans les sujets data. Du coup, j’ai regardé le temps qu’il me fallait pour m’occuper de la gestion de ma boite. Je me suis aperçu qu’il me restait 2,5 jours par semaine. C’est à ce moment que je me suis dit que le meilleur statut était celui de freelance. Je me suis donc lancée et j’ai trouvé des missions à hauteur de 2,5 jours par semaine."




👉 Quels sont les avantages en tant que consultant freelance ?


Julie : "C’est la possibilité de pouvoir choisir mes missions, en lien avec mes propres valeurs et ce qui me va bien. Aujourd’hui, chez mon client, je suis avec des personnes qui me correspondent, qui ont des valeurs humaines, de travail, d’échange et de partage ! De plus, je ne me sens pas concernée ou perturbée par les questions RH internes et du coup, je suis focus sur mon travail. Ensuite, je dirais que c’est super enrichissant, car ça me permet de rencontrer et de discuter avec des nouvelles personnes !"


Romain S : "Avoir l'esprit ouvert sur les compétences ou sur le travail dans une société.

Ça force à s'entraîner, à faire plein de choses différentes, à s'ouvrir l'esprit, augmenter son éventail de compétences. Ensuite, pouvoir apprendre plein de trucs différents, pouvoir changer de mission quand on veut. Enfin, le fait de pouvoir organiser son temps en fonction du travail qu'on a à faire."


Romain D : "Pouvoir s'organiser, la diversité des missions, découvrir des nouveaux secteurs d'activités. Ça peut permettre de se former de manière plus libre. Il y a aussi la possibilité d'avoir plusieurs activités en même temps. Enfin, c'est un avantage en ce qui concerne l'organisation de son temps."



👉 La partie financière en tant que freelance ?


Romain S : "En tant que freelance, en moyenne un développeur gagne plus en tant que freelance qu’en tant que salarié. On peut donc gagner plus et plus vite pour créer plus de projet ! Cependant, l'écart au début est aussi important. Si on arrête de travailler pour se lancer freelance, on aura une période sans revenus. On va peut-être mettre du temps à retrouver un projet et on risque d'avoir un trou de 6 mois par exemple. Il y a donc un certain investissement de départ à prévoir. Mais une fois qu'on est bien établi, effectivement on gagne plus. Par contre, la contrepartie, c'est que cet argent qu'on a en plus correspond à notre retraite, la mutuelle ou bien encore l'assurance-maladie. L'écart est gros en effet, mais il faut faire attention à continuer de mettre de l'argent de côté afin d'anticiper l'avenir."


Julie : "J’ai bien calculé les avantages financiers. J’ai regardé tous les statuts. Pour moi, il y a un seuil en dessous duquel au niveau du TJM (Taux Journalier Moyen) ça ne devient pas forcément avantageux d’être consultant freelance. Pour que ça le soit, il suffit de bien jouer sur le salaire qu’on veut se verser et les dividendes. Il ne faut pas hésiter à prendre contact avec un comptable pour s’assurer que cela correspond à nos besoins."



Romain D : "C'est possible de gagner plus, mais ce n'est pas toujours le cas, ça dépend de ce que l'on fait. C'est un métier qui se planifie sur le long terme. On ne peut pas comparer le salaire mensuel d'un free avec le salaire mensuel d'un salarié. Financièrement, il faut savoir anticiper les moments creux. Si je prends mon exemple, je ne travaille pas pendant le mois d'août, je n'ai pas de revenus qui rentre donc je ne me verse pas de salaire. Souvent, plus la mission est longue, moins la rémunération sera attractive. Financièrement, ça peut être beaucoup plus intéressant comme ça peut l'être moins. Par exemple, il y a une période ou à côté d'une mission, je faisais du bénévolat et je n'étais pas payé."



👉 Quels sont les aspects les plus gratifiants ?


Julie : "La reconnaissance de mon client et sa confiance de me donner pas mal de sujets différents. C’est la première fois que je sens que j’apporte des choses à une entreprise, dans le sens où on me demande des conseils. Il y a un véritable échange. Enfin j’apporte de la valeur !"


Romain D : "Il y a deux choses. D'un point de vue professionnel, je trouve ça gratifiant quand on arrive au bout d'une mission et qu'elle est prolongée. Ça veut dire que le travail a été bien fait et qu'on entre dans une relation de confiance avec le client. On a un peu cette validation permanente que notre travail est bien réalisé. Ce qui est gratifiant, c'est aussi le fait de pouvoir changer de mission régulièrement. Enfin ce qui est très agréable d'un point de vue personnel, c'est de pouvoir organiser son temps. Par exemple, j'ai des enfants en bas âge et ça me permet d'être avec eux pendant les vacances scolaires."


Romain S : "Le plus gratifiant, c'est de voir que les gens qu'on rencontre nous remercient du travail que l'on fait. Il y a aussi le fait de changer souvent de projet. Le fait de pouvoir constamment valider nos compétences et d'évoluer. On ne reste jamais sur nos acquis, on apprend plus de choses."



👉 Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de se lancer en tant que consultant freelance ?


Julie : "On me pose souvent la question, et moi ce que je fais, c’est que j’explique la façon dont je le fais. Je leur raconte tout l’aspect organisationnel et structurel de l'entreprise. Bien se documenter sur le sujet, bien regarder tous les statuts, ce qu'il est possible de gagner fiscalement, ce que ça peut impacter sur le foyer et prendre en compte aussi l’aspect familial, car il peut y avoir des contraintes. Par exemple, avant, j’avais un CDI avec un salaire. Aujourd’hui, si je n’ai plus de mission : est-ce que mon mari peut prendre le relais ?"


Romain S : "Ne pas tout plaquer pour être indépendant ! Être indépendant, c'est jamais du jour au lendemain, même si ça peut être très rapide, donc, prendre son temps et le faire petit à petit. Enfin, comprendre le milieu et s'adapter !"


Romain D : "Première chose, bien savoir ce que l'on veut vendre. Pourquoi on veut être freelance ? Pour quel type de métier ? Que sait-on précisément faire dans son métier ? Ça facilite davantage les contacts ! Je trouve que lorsque l’on dit ce qu'on sait faire et ce que l’on ne sait pas faire, ça apporte de la confiance dans l'échange. Enfin, ce qui peut être difficile au début, c'est de trouver une mission et de se lancer dans l'inconnu. C'est la raison pour laquelle je conseille de travailler avec un cabinet de conseil au début afin de se sécuriser."





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